Nel 1920 si stabilisce a Roma dove si mantiene affiancando alla collaborazione con alcuni giornali – tra i quali «L'Italie» – la sua attività di insegnante. Nella capitale risiede anche il fratello di Marija, Aleksandr Dmitrevič Naglovskij, membro della Missione commerciale russa dei Soviet. Presto la donna riesce a farsi raggiungere dai due figli minori, mentre il maggiore, Aleksandr si trasferisce dal padre in Palestina, seguito, dopo poco tempo, anche da Andrej. Nella capitale Marija entra in contatto con l'esoterista e scrittore Julius Evola del quale, nel 1921, revisiona il testo Poema a quattro voci. Allo stesso anno risale la raccolta poetica Malgré les tempêtes della stessa Naglovskaja che così recensisce il proprio volumetto sulle pagine de «L'Italie»:
Lire les poèmes de Maria de Naglowska? Pourquoi? N'y-t-il pas sans cela assez de volumes grands et petits, carrés ou allongés pour s'abreuver des sentiments d'autrui? Car est bien cela, c'est-ce pas, la poésie: des sentiments d'un autre, c'est-à-dire de l'auteur, un inconnu, un original, un triste le plus souvent, un pédant pas rarement? Eh bien, pas du tout, je prétends que les vers de Maria de Naglowska ne sont rien de tout cela. Car lorsque je les relis (et je vous préviens que les plus récentes de mes compositions datent d'une année suffisamment reculée pour que j'aie pu les oublier complètement), lorsque je relis ces vers, dis-je, je n'y retrouve «l'âme du poète» à aucune ligne voire dans aucune syllabe. J'y revois, par contre, toujours vivants, toujours attrayants et sympathiques, les visages de nombreux disparus. Ce sont ces disparus qu'on apprendra à connaître en lisant "Malgré les Tempêtes", et comme ils sont beaucoup, beaucoup ont des chances de s'y retrouver eux-mêmes. Les poèmes réunis dans ce petit volume, édité par le successeur de Loescher, Maglioni e Strini, à Rome, sont autant des portraits d'âmes; Maria de Naglowska n'a fait que l'encadrement. Cadres souples, cadres mouvants, cadres qu'on écarte très facilement. On les oublie même tout à fait après avoir découvert l'image qu'ils renferment, et c'est cela, à mon avis, le plus grand mérite de cette versification. N'ayant aucune prétention de vivre ou de plaire par elle-même, la forme, en effet, devient plus élastique, plus vaporeuse et – lâchons les mots ! – enfin aussi pédanterie. Me suis-je fait là trop de compliments immodestes pour signer ces lignes? [M. de Naglowska 1921, p. 3].
Alcuni dati sui fratelli Naglovskij sono ricavabili dai materiali compresi nel fascicolo di Elena Meženinova, loro zia che, nel 1922, presenta richiesta d'ingresso nel Regno. Ritenendo gli spazi a disposizione di Marija – a quel tempo residente presso l'Albergo dei Giardini ex Lavinia, in via Sistina 72 – troppo angusti per ospitare oltre ai figli, anche la zia, e visto soprattutto l'attività del fratello, le autorità non concedono inizialmente il permesso d'ingresso alla donna, la cui pratica viene ridiscussa dopo la ratifica di alcuni trattati commerciali tra Russia e Italia.
Nel 1925 il figlio maggiore – Aleksandr – ottiene un lavoro remunerativo ad Alessandria d'Egitto e invita la madre e la sorella a raggiungerlo. Qui Marija collabora con le testate «La reforme» e «Alexandrie d'Egypte», e entra a far parte di una società teosofica.